La transmission ésotérique
La transmission ésotérique de la tradition primordiale devient indiscutable vers l'an 550 avant notre ère qui fut initiée aux mêmes sources qu'Orphée et Moïse, c'est-à-dire dans les sanctuaires les plus reculés de l'ancienne Egypte.
Pythagore avait un enseignement qu'il réservait à ses disciples les plus proches et les bribes qui nous sont parvenues, en particulier les Vers dorés indiquent leur identité absolue avec le Kabbale dont ils ne semblent être en définitive qu'une traduction et une adaptation à l'esprit grec.
Nous retrouvons encore cette tradition chez Socrate, dans Platon, Aristote et également chez Plutarque, un grand Ancien. Plutarque disait qu'un serment lui fermait les lèvres et qu'il lui était impossible de parler. Signalons enfin l'existence de cette tradition secrète dans le christianisme quant Jésus révéla à ses seuls disciples le sens véritable (occulte) du Sermon sur la montagne et surtout au moment où il confia son enseignement le plus profond à son disciple bien-aimé Jean. L'Apocalypse du même Jean est d'ailleurs entièrement Kabbalistique. Elle représente le véritable ésotérisme chrétien. La tradition primordiale est, répétons le d'une antiquité vénérable.
C'est un initié du siècle précédent, Fabre d'Oliver, un initié qui, soit-il noté entre parenthèses, écrivit la musique du sacre de Napoléon, nous donne la meilleure définition de la Kabbale. Cette définition est, aujourd'hui, admise par tous les occultistes.
"Il paraît, au dire des plus fameux rabbins, écrivit Fabre d'olivier, que Moïse lui-même, prévoyant le sort que son livre devait subir et les fausses interprétations qu'on devait lui donner par la suite des temps, eut recours à une loi orale, qu'il donna de vive voix à des hommes sûrs dont il avait éprouvé la fidélité, et qu'il chargea de transmettre dans le secret du sanctuaire à d'autres hommes qui, la transmettant à leur tour, d'âge en âge, la firent ainsi parvenir à la postérité la plus reculée.
Cette loi orale que les Juifs modernes se flattent encore de posséder se nomme Kabbale, d'un mot hébreu qui signifie ce qui est reçu, "ce qui vient d'ailleurs, ce qui se passe de main en main."
Kabbale = ce qui est reçu, cela identifie la Kabbale, la tradition, au Graal celtique. Le Graal est, lui aussi, la coupe qui reçoit.
Mais qu'est-ce qui est reçu ? La rosée céleste, disent les alchimistes dans leur langage très imagé. La rosée céleste, ou le Verbe de Dieu, ou encore le secret de l'Univers
Artyuiop92 Platon Apologie De Socrate Trad Maurice Croiset
Papus Les Disciples De La Science Occulte Fabre D Olivet