1 Février 2024
Vers le soir, Dieu se montra dans le Paradis terrestre, pour sommer les coupables de paraître devant lui. « Adam, où es-tu ? Dit le Seigneur. » Adam répondit : « Je vous ai entendu dans le Paradis ; j’ai eu peur et je me suis caché ! » « Et pourquoi cette peur, dit Dieu ; n’est-ce pas que tu as mangé du fruit défendu ? « Seigneur, répondit Adam, la femme que vous m’avez donnée pour compagne m’a présenté ce fruit et j’en ai mangé. » Et Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fais cela ? Le serpent m’a trompée, répondit-elle ; et j’en ai mangé. »
Les infortunés ! Ils n’ont pas le courage d’avouer humblement leur faute ; ils l’aggravent encore pas de misérables excuses !
Alors l’Eternel prononça la sentence et dit au serpent : « Parce que tu as fais cela, tu es maudit entre tous les animaux ; tu ramperas sur la terre et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie ; je mettrai une éternelle inimitié entre toi et la femme, entre sa race et la tienne ; et un jour elle te brisera la tête par le Sauveur qui naîtra d’elle, et tu feras d’incessants efforts pour la mordre au talon. »
Puis s’adressant à la femme, Dieu dit : « Tu seras sujette à une infinité de maux à cause de tes enfants ; et tu seras sous la domination de ton mari. »
Il dit ensuite à Adam : « Parce que tu as mangé du fuit défendu, la terre sera maudite ; tu margeras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes à cette terre d’où tu as été tiré ; car tu es poussière et tu retourneras en poussière. »
Et Dieu ayant revêtu Adam et Eve de tuniques de peau, le chassa du Paradis. Un ange, armé d’une épée flamboyante, en garda l’entrée. Ainsi fut commis le premier péché (la désobéissance à Dieu). Il était grave et la punition fut terrible. Adam, chassé du paradis terrestre, perdit la sainteté et l’amitié de son Dieu, ainsi que l’héritage céleste qui lui était destiné. De plus, il fut comme frappé malédiction dans son corps et dans son âme. Son corps, qui ne devait ni souffrit ni mourir, fut condamné à toutes les souffrances et à la mort ; son âme fut dépouillée des dons surnaturels dont elle était enrichie, et fut soumise à l’ignorance, à la concupiscence, à la faiblesse et à la malice. Et cette faute et cette punition, viciant la nature humaine dans sa source, c’est cette faute originel que nous apportons en venant au monde.
Oh! que la faute est un grand mal! Avec quelle sévérité Dieu punit Adam et Eve ! Le travail pénible, la maladie et les fléaux de tous genres, la mort, la perte de la grâce sanctifiante et la damnation éternelle sont toutes les conséquences de cette seule faute. Combien il faut avoir peur d’offenser Dieu ! Mais si nous devons craindre Dieu, nous devons l’aimer encore plus. Quelle ineffable miséricorde, en effet, que de nous donner un Sauveur qui s’est chargé de cette dette de vie de nos prévarications. Le Messie, nous a enseigné comment retrouver la grâce aux yeux de son Père et ne plus lui désobéir et retrouver les délices d’un nouveau Paradis sur terre et la vie éternelle dans les cieux. Jésus est pour toujours aimé et béni de son Père. Suivons son message !