Jésus présenté au Temple

Mathias : Grand-mère, qu’est-ce que demandait la loi de Moïse dont l’Evangile parle ici ?
Blanche : Quand l’enfant aîné d’une famille était un garçon, ses parents devaient le porter au temple de Jérusalem,  quarante jours après sa naissance, pour l’offrir au Seigneur et pour le racheter.
Maëlle :  Pour le racheter ? Mais il était donc vendu ? A qui donc ?
Blanche : Cela veut dire simplement que Dieu aurait pu le garder pour lui seul, puisqu’il est le Maître de tout, et l’occuper uniquement au service du Temple. Les parents pouvaient le racheter en donnant à sa place cinq pièces d’argent.
Maëlle : Mais s’ils étaient pauvres et n’avaient pas assez d’argent pour le racheter ?
Blanche : Dieu n’a jamais demandé aux pauvres ce qu’ils ne peuvent pas donner. Les pauvres offraient seulement deux petits pigeons ou deux tourterelles.
Maëlle ; Ah ! Je comprends pourquoi Joseph a fait une petite cage en bois pour y mettre les deux tourterelles qu’il apporte. Il n’avait pas assez d’argent pour racheter Jésus. Si j’avais été là je lui aurais bien donné toute ma tirelire.
Blanche : Ce n’est pas ton argent que Dieu veut, mais ton coeur.
Matias : Il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon. C’était un homme juste qui craignait Dieu et attendait que Dieu vint consoler son peuple d’Israël. L’Esprit-Saint était sur Lui. L’Esprit-Saint lui avait promis qu’avant de mourir il verrait le Sauveur. Il vint donc dans le Temple, poussé par l’Esprit-Saint. Et comme les parents apportaient Jésus… Siméon aussi le reçut dans ses bras et bénit Dieu en disant : « Maintenant vous me laisserez mourir en paix, car mes yeux ont vu le Sauveur. »
Blanche : Tous les jours, les prêtres redisent le cantique du vieillard Siméon et tous les ans on célèbre, la fête de la Présentation de Jésus au Temple. Siméon dans son cantique a dit que Jésus était la lumière envoyée du ciel pour éclairer tous les hommes. Il dit beaucoup d’autres choses très belles sur Jésus et sur sa mère. Mais il dit aussi à Marie qu’elle aurait beaucoup à souffrir à cause de Jésus. Il lui prédit que son âme devait être comme percée par un glaive.
Mathias : Il y avait aussi au Temple une vieille femme, la prophétesse Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Restée veuve et parvenue à quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le Temple, servant Dieu dans le jeûne et la prière. Elle aussi survenant à cette heure se mit à louer le Seigneur et à parler de Jésus à tous ceux qui, à Jérusalem attendaient la Rédemption.
Blanche : Ces deux belles figures de vieillards Siméon et Anne nous montrent que parmi les Juifs il y avaient des fidèles qui comprenaient la manière de préparer la venue de Jésus.

Cantique de Syméon (Luc 2, 29-32)
“Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut
que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël."
Puis conclure en disant :
“Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles Amen.”