8 Avril 2024
1 Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Lc 23,34) Prononcée immédiatement après son crucifiement entre deux malfaiteurs. Jésus demande ce pardon pour ceux qui ont participé à sa condamnation et exécution.
Le fait de pardonner aux autres apporte la guérison à l'âme. Avec l'aide de Dieu, quand tu pardonnes à une personne qui t'a fait du tort, tu te libères d'un terrible fardeau qui pèse sur tes épaules et qui peut t'empêcher d'avancer.
2 En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Lc 23,43)
Adressée à un des deux malfaiteurs, en réponse à sa demande souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume. La tradition se souvient de lui comme du bon larron,
Le croyant va directement auprès du Seigneur après la mort. Et la joie exprimée par l’apôtre Paul à cette perspective (2 Corinthiens 5.8; Philippiens 1.23) peut être la nôtre, pourvu que nous placions notre foi dans le Christ, même si, pareils au brigand, nous ne pouvons pas nous vanter d’avoir mené une vie modèle!
3 Femme, voici ton fils. Et à Jean : Voici ta mère (Jean 19,26–27) adressées à sa mère et son disciple Jean. Au-delà du devoir filial ainsi accompli, la tradition a perçu ces mots comme la maternité spirituelle de Marie vis-à-vis des croyants représentés par le « disciple qu’il aimait ».
Marie était très certainement une veuve à ce stade de sa vie et aussi une femme plus âgée. Bien qu'elle ait eu d'autres fils, Jésus a choisi Jean pour s'occuper de Marie après sa mort. Pourquoi? Les frères de Jésus ne sont devenus croyants qu'après sa résurrection (Jean 7:5). De plus, les frères de Jésus n'étaient pas présents lors de sa crucifixion. Jésus confiait Marie à Jean, qui était croyant et était présent, plutôt que de la confier à ses frères, qui n'étaient pas croyants et qui n'étaient même pas présents lors de sa crucifixion.
4 Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mc 15,34 et Mt 27,46) crié « à voix forte » en araméen Eloï, Eloï, lama sabbaqthani ? (Ps 22:2) Souffrance suprême du sentiment d’abandon : la nuit obscure de l’homme Jésus, qui pourtant cite un psaume qui s'achève sur la réhabilitation du juste – et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi).
5 J’ai soif (Jn 19,28) prononcée « pour que l’Écriture soit accomplie jusqu’au bout », commente l’évangéliste. Jésus cite le psaume 69:22 : ils m’ont donné du poison à manger, et pour boire, de l'eau vinaigrée lorsque j’avais soif.
6 Tout est achevé (Jn 19,30) prononcée après qu’il eut pris cette boisson. Mission accomplie et paix retrouvée.
7 Jésus poussa un grand cri : Père, entre tes mains je remets mon esprit (Lc 23,46). Et sur ces mots il expira. C’est au Père que se rapporte la dernière parole de Jésus comme le fut sa première : Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? (Lc 2,49).
Le “Notre-Père” selon l'Évangile Primordial :
Père !
Que l'on te témoigne un respect sacré !
Que ton royaume vienne !
Donne-nous aujourd'hui ce dont nous avons besoin pour vivre !
Pardonne-nous nos fautes, comme nous avons pardonné à ceux qui
ont fauté contre nous ! Et préserve-nous de la grande tentation