Armaguéddon

Armaguéddon existe depuis le commencement et il est présent tous les jours et pour tout le monde. La fin étant prévu dans la Bible par un conflit mondial entre les forces de Jésus et de Satan... les gouvernements humains. Les ennemis de Dieu étant ceux qui s’opposent à sa domination et qui le traitent sans respect. Toutes les nations se retrouveront pour s’opposer une dernière fois à la domination de Dieu. Il y a toujours eu des catastrophes plus ou moins importantes, des persécutions, des tribulations, des fléaux. Ce n'est pas la fin de notre planète, car la terre est la demeure éternelle de l’homme. Plutôt que de détruire l’humanité, Armaguédon la sauvera, car une « grande foule » d’adorateurs de Dieu survivra et provoquera la fin du monde humain méchant. Jésus a dit : « Ce jour-​là et cette heure-​là, personne ne les connaît, ni les anges du ciel ni le Fils, mais seulement le Père ». Par contre, la Bible montre bien qu’Armaguédon aura lieu durant la présence invisible de Jésus, qui a commencé en 1914.

Tel Megiddo dans la vallée de Jezreel en Israël est l’une des plus anciennes villes fortifiées au monde.

On admet que Armageddon fait référence à la place forte de Megiddo en Galilée. Il faut lire dans Armageddon 'Ar', en hébreu la montagne, et 'Megiddon' donc Megiddo, donc la montagne de Megiddo. Sauf qu'il n'y a pas de montagne à cet endroit. Cette place forte de Megiddo a été citée dans plusieurs textes historiques notamment dans l'Ancien Testament de la Bible hébraïque. L’une des plus anciennes villes fortifiées de toute l’histoire humaine a été le lieu de l’affrontement sanglant entre Josias, Roi de Jérusalem qui s’est opposé aux pharaons au 7e siècle avant notre ère. Par contre, le mot 'Armageddon' en tant que tel ne se trouve qu’à un seul endroit dans toute la Bible.

Cette prophétie a traversé les âges comme une menace récurrente. Une manière de garder la peur sous-jacente, qui n’est pas innocente sur le plan politique. Pierre-Edouard Detal relie les visions de Jean comme une continuité scénaristique dans les deux Testaments de la Bible : "Ce qui est intéressant, c’est de prendre le livre de l’Apocalypse de Jean et de l’autre côté la Bible hébraïque, l’Ancien Testament. On va très vite se rendre compte que l’Apocalypse de Jean utilise tout un tas d’images, de scénarios, d’histoires, de conflits qui sont directement tirés de l’Ancien Testament. Il n’est pas en train de décrire des événements qu’il est en train de voir lui-même, il raconte un sentiment avec des images tirées d’un héritage littéraire et théologique fort clair pour ses lecteurs de l’époque, un peu moins pour aujourd’hui".

Quatre premiers sceaux ouverts par l'Agneau

Fureur aveugle annonciatrice d'événements et de bouleversements apocalyptiques irréversibles

Paix, la Guerre, la Famine et la Mort renversent l'Ordre établi, érigent le Chaos en Loi nouvelle.

Le livre de l'Apocalypse décrit sept sceaux devant être ouverts avant le retour de Jésus-Christ sur terre.

Les trois chevaux une seule et même monture la Mort, cheval blême premier plan. C'est sous les traits d'une vieille carne squelettique, Chronos ou Saturne vieillard à la barbe chenue et clairsemée

En retrait par rapport au cavalier qui tient la balance  

le quatrième cavalier derrière lui une fourche Mort fait une entrée en scène sur une haridelle anémiée un drapé flottant par-dessus son épaule auquel personne ne peut opposer de résistance : ni le souverain en passe d'être englouti par le monstre de l'Hadès, à gauche, ni la femme, ni le moine précipités à terre, pas plus que l'homme jeune qui tente en vain de résister au funeste personnage.

Jésus cheval blanc  il assis dessus avait un arc une couronne la guerre menée avec justice Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée. Car je suis venu mettre la division entre l'homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère;…Etc.

Satan est depuis lors furieux parce qu’il sait que ses jours sont comptés.

cheval roux la guerre il  grande épée était assis dessus on a accordé d’ôter la paix de la terre ’ils se tuent les uns les autres

cheval verdâtre  la famine il avait une balance dans sa main

cheval noir  la Mort  longue épée par des épidémies la disette, et par la plaie meurtrière, et par les bêtes sauvages de la terre guerre la famine

L’enfer illuminera la vie comme l’horreur,
et le soleil se couchera un beau soir comme un navire qui sombre.
Le craquement de la machine du monde retentira dans les échos qui ébranleront jusqu’à Sirius,
et ce ne sera encore que le commencement des douleurs. Jean Giono

"Ensuite la paix régnera. nourriture en abondance santé parfaite et vivront éternellement.Jésus essuiera toute larme de leurs yeux  la mort ne sera plus ; ni deuil, ni cri, ni douleur ne seront plus."