Croyances amérindiennes
Peuplement du continent américain
Selon les hommes de science, l'arrivée par vagues successives de petits groupes de chasseurs nomades provenant des steppes de l'Asie, serait à l'origine du peuplement du continent il y a environ 50 000 ans. S'appuyant sur les résultats de fouilles archéologiques, on croit qu'une longue période de glaciation aurait permis la traversée du détroit de Béring. Ce dernier étant peu profond et la distance entre les 2 continents étant alors de 80 km, cette hypothèse est plausible. De plus, le lit du Détroit s'étant asséché, il offrait un large passage que les ancêtres des Amérindiens auraient même emprunté à pied sec.
Ces arrivants courageux, déterminés et persévérants se sont laissés guider par les animaux qui leur ont en quelque sorte montré la voie et dont ils se nourrissaient. Au cours des millénaires, ils se sont aventurés toujours plus loin, peuplant ainsi le territoire des Amériques.
Chaque peuple a adopté et perfectionné son mode de vie, évoluant selon une étroite dépendance face à l'environnement. Ces peuples ont pris racine à l'intérieur des terres, en bordure des mers, sur les hauts plateaux, dans les vallées ou les plaines.
Les différentes expressions de la spiritualiste autochtone sont de plus en plus populaires de nos jours que ce soit auprès des amérindiens de toutes nations ou auprès des non-indiens. En effet le courant "nouvelliste" que nous traversons depuis quelques années porte beaucoup d'intérêt a toutes les philosophies orientales et aux pratiques religieuses aborigènes en général, au détriment des courants religieux classiques comme le christianisme.
Ainsi, a travers tout ce mouvement, nous assistons a l'apparition de semaines d'initiation chamanique, de cercles de prière autochtone, de tarots et d'astrologie amérindienne ou de quêtes de visions organisées comme des voyages touristiques... Tout cela bien sur en échange de quelques huards de votre portefeuille. Si la plupart des individus qui font une démarche d'ouverture envers la spiritualité amérindienne sont sincères et désireux de l'intégrer a leur mode de vie, certains y voient l'occasion de s'enrichir et contribuent ainsi a répandre de fausses informations auprès du public en s'improvisant chamanes, voyants ou guérisseurs.
Pour les premières nations, la vénération de la nature occupe une grande place dans la vie spirituelle. Elles comprennent et respectent les multiples esprits de la nature. Les nations autochtones ont une spiritualité bien vivante qui repose sur la communication profonde de l’être humain avec les différents aspects de la vie animale, la nature et la terre mère. Ces relations homme-animal font partie de la spiritualité des nations et elles sont un éloquent témoignage de la culture ancestrale des autochtones.
Chez un amérindien mâle, la chasse et la pêche sont des occasions parfaites pour entretenir des relations avec les esprits des animaux. La chasse n’était pas un sport, elle représentait un exercice de spiritualité traduisant un profond respect des ressources naturelles. Pour maintenir de bonnes relations avec les animaux, les chasseurs doivent remercier leur proie et mettre en œuvre des rituels. Dans ces derniers, les chasseurs doivent assurer à l’animal que sa mort est nécessaire pour la survie du peuple et non pour le simple plaisir de l’abondance. L’homme peut entrer en contact avec les animaux et ensuite pénétrer leur âme par des moyens spirituels, tels le jeûne, les médecines et les rituels. Pour sa part, l’animal établit le contact avec l’homme par des rêves et des visions.
Aux yeux des Amérindiens, lorsqu’ils choisissent leur totem, les animaux ont diverses formes et diverses significations. L’ours, par exemple, est un synonyme de puissance et de force. Ainsi, la majorité des animaux et des végétaux sont synonymes de quelque chose. Il est important de mentionner que les Amérindiens ne représentaient jamais, pour leur totem, un animal qu’ils chassaient par respect pour ceux-ci. Mais outre la chasse et la pêche, les animaux sont aussi très présents dans l’imaginaire, dans les contes et dans la tradition orale des autochtones.
Entre tous ces éléments, la recherche de l’équilibre et le maintien de l’harmonie devient des préoccupations de tous les jours qui orientent et conditionnent la vie et les actions de tous. Le cercle constitue une approche globale de la compréhension de la vie et des êtres vivants. Dans le cercle, tous les éléments de la création, soit les humains, les animaux, les plantes, l’air, le feu, l’eau, la terre, les étoiles, etc. forment un tout indivisible. En d’autres mots, le cercle est un mode de vie et une façon de penser unique chez les Amérindiens.
Non seulement les grands phénomènes de la nature, mais les plus vulgaires objets, dès lors qu'ils présentent certains caractères d'étrangeté, pourront être à ses yeux les dépositaires d'énergies occultes dont il devra tenir compte dans sa conduite habituelle.
Les amérindiens construisaient d’énormes totems en respect de la nature et des animaux
La Spiritualité occupait une très grande place dans la vie de toutes les tribus amérindiennes.
Ils croient qu’une Puissant, appelé Grand Esprit, habite toute les choses de la Vie (plantes, animaux, herbes..) On se rend compte que dans leurs activités quotidiennes, il faisait très attention à respecter la nature et le monde qui les entourait.
Ils vivaient selon 3 pratiques importantes dans leur vie de tous les jours : les mythes, les croyances et les légendes.
Pour les amérindiens, la vénération de la nature occupait une place primordiale dans la vie spirituelle. Elle écoute, comprend et respecte les innombrables Esprits de la nature. Ils ont une spiritualité bien vivante qui repose sur la Communication Profonde de l’être humain avec les différents aspects de la Vie animale, la Nature et la Terre Mère Toutes personnes qui s’intéressent à la culture et à la spiritualité amérindienne, apprennent rapidement que les Amérindiens vivaient un lien étroit avec la nature. Plutôt que de voir la nature extérieure à eux-mêmes comme nous avons tendance à le faire, les autochtones de l’Amérique du Nord voient la nature comme leur égal. Les Amérindiens communiquaient et vivaient en harmonie avec elle au jour le jour. Il la respectait, car ils savaient que cette dernière est leur mère et celle qui assurerait leur survie.
Avec tous les joyaux de la terre, les Amérindiens se nourrissaient, confectionnaient leurs embarcations, créaient des outils, se revêtissement, s’abritaient et se guérissaient. C’est pourquoi, ils prenaient contact avec la Terre mère ou l’esprit des animaux et leur demandaient leur permission avant de les cueillir ou de les abattre. De plus, ils ont pour coutume de ne prendre que de dont ils ont besoin sans abus envers la Terre mère et ses fruits.
Les plantes en plus de leur assurer la survie, servaient aussi dans un dessein spirituel. Les Amérindiens utilisèrent les herbes pour la protection, la purification, les offrandes, les visions, etc. Ils utilisaient beaucoup les herbes sous forme d’encens et parfois en interne dans le cas de rites chamanique. Encore aujourd’hui, leur connaissance en ce domaine sont grandement utilisée par les personnes pratiquant le chamanisme ou autre spiritualité très proche de la leur.
Les amérindiens qui reviennent a leurs traditions et a leur spiritualité y voient une façon de renouer avec leur passé, de retrouver leur identité et leur force et de redonner une fierté a la jeunesse qui ne sait plus trop ou se trouve sa place entre la tradition et l'ère des ordinateurs.
Les non-indiens, quant a eux, voient dans cette forme de spiritualité une façon de prier qui les rejoint et qui comble leur besoin de se rapprocher de la nature, de se ressourcer et de satisfaire leur gout du rituel.
Le spirituel imprègne toutes les activités du peuple. Il prend toutefois des dimensions plus solennelles à certaines occasions. Le calumet de paix était un outil spirituellement vénéré par les Amérindiens. Les calumets étaient utilisés seulement pour confirmer l’amitié, demander aux esprits d’éclaircir le jugement de quelqu’un afin qu’il puisse parvenir à prendre de sages décisions. Il était aussi utilisé comme gage de paix entre différentes factions en temps de guerre. Pour les Amérindiens, le calumet était, et est encore, respecté et honoré et n’est pas utilisé comme d’autres sortes de pipes qui ne servent que pour le plaisir de goûter le tabac, et encore moins avec l’additif qui y est ajouté aujourd’hui à travers le monde. On parle du cannabis et autres drogues douces utilisées seulement pour l’effet. Chez les Indiens, le fait de fumer le calumet cérémoniel représente une manifestation spéciale de la communication avec le monde des Grands Esprits.
Il est vrai que la spiritualité peut se vivre au quotidien et faire partie intégrante de la vie d'une personne, comme c'était le cas chez les Autochtones, la religion implique tout un ensemble de rites qui doivent être observés afin de conserver l'harmonie entre les êtres divins et les mortels. Ces rites demandent souvent a être pratiques de façon cyclique, durant une période de temps déterminée, comme par exemple le culte du dimanche chez les chrétiens, et sont généralement "présidés" par des officiants.
Les Amérindiens se soucient d'être en harmonie avec les forces de l'au-delà. La manière, par exemple, dont ils se déplacent dans les maisons circulaires n'est pas anodine. Ils suivent le mouvement du soleil et vont toujours de gauche à droite.
Pour les peuples autochtones, il n'y a pas de scission entre le matériel et le spirituel. Le Grand Esprit habite aussi bien les êtres et les animaux que certains objets. Les danses amérindiennes qui accompagnent les fêtes, La plupart des langues amérindiennes de Nouvelle-France sont d'ailleurs construites non pas sur la distinction entre le masculin et le féminin, mais entre ce qui est habité par l'esprit et ce qui ne l'est pas.
L'homme ne possède pas la terre ; c'est elle qui le possède et de ce fait il ne se sent pas supérieur aux autres créatures. Un chasseur qui part en forêt éprouve un grand respect pour l'animal qu'il tue ; une série de rituels précèdent et suivent cet acte.
De façon générale, nous constatons que la spiritualité amérindienne est assez semblable d'un peuple a l'autre. Certaines croyances et coutumes sont homogènes quoiqu'elles puissent comporter des variantes régionales. Nous savons, par exemple, que les amérindiens considèrent la vie comme un grand cercle dans lequel toutes vies sont liées ensemble dans une relation d'interdépendance. Ils croient que des manquements aux lois naturelles perturbent l'harmonie de ce cercle ainsi que des êtres qui le composent.
Les indiens d'Amérique croyaient aux pouvoir des papillons. Le peuple des Blacks foot du centre des États Unis croyaient que les papillons apportaient les rêves aux enfants ...
Les Amérindiens croyaient que lorsque l’on sculptait un masque, on invoquait les forces spirituelles. Une autre croyance voulait que l’on alimente l’esprit du masque en brûlant du tabac. Lorsque l’un des membres de la société curative des faux visages sculptait un masque il se servait du tabac pour appeler les faveurs de l’esprit qui l’habite. La forme particulière de l’esprit est révélée au sculpteur grâce aux invocations et au tabac brûlé. Ils peignaient leurs masques en rouge ou en noir. S'il commençait le masque le matin, il le peignait en rouge et l’après midi, il le peignait en noir. Cette croyance veut que le premier faux visage suive quotidiennement le même parcours que le soleil. Selon la croyance, les masques rouges avaient plus de pouvoir. Les membres faisaient aussi des masques divisés en deux, dont l’une des deux moitiés est peinte en rouge et l’autre en noir. Ces masques représentaient un être dont le corps est divisé en deux. Ils se servaient de ce masque pour une personne paralysée.
La plupart des Amérindiens étaient très attentifs à leur rêve car ils voulaient fournir à l’âme ce qu’elle désirait. Pour bénéficier des visions et de rêves plus clairs et plus explicites, les chasseurs et les pêcheurs doivent fournir sur une base fréquente des remerciements et des offrandes. Pour contribuer au bonheur et à la subsistance de la création, l’homme doit rendre hommage aux bons esprits au moyen de rituels et d’offrandes généreuses. Pour les Amérindiens il est primordial de suivre ou de réaliser ses rêves et ses visions. Ceci afin de maintenir l’équilibre et l’harmonie dans le cercle.
La pensée religieuse autochtone divise le monde en trois composantes.
Le monde visible: animaux, terre, etc.
Le monde invisible: morts, terre inconnue, etc.
Le monde céleste: étoiles, esprits, etc.
Les Amérindiens croyaient que les maladies, la mort ou les accidents étaient causés par des désirs non-satisfaits. La seule explication plausible pour eux c’est que l’âme se fâche à la suite des désirs non-satisfaits et un jour ou l’autre, ils frappent.
Les Amérindiens accordaient beaucoup d'importance aux visions et aux rêves : rêver à des rayons de soleil frappant le sol était particulièrement de bon augure pour un chasseur.
Le rêve, le songe a pour lui une réalité parfaitement caractérisée. C'est un personnage mystérieux qui vient lui transmettre les connaissances qu'il ne pourrait recevoir autrement; et non seulement d'ailleurs des connaissances précieuses, mais même des pouvoirs occultes qu'il estime au plus haut prix. Aussi ces songes et ces rêves fantastiques les provoque-t-il autant qu'il le peut, surtout à certaines époques de sa vie. Alors il s'isole, pour un temps, de ses semblables. Il s'abstient de tout aliment et, par l'effet de ce jeûne rigoureux qui se prolonge quelquefois quatre ou cinq jours ou même toute une semaine, les songes deviennent de réelles hallucinations. Le pauvre sauvage tout éveillé voit et entend, ou du moins il croit voir et entendre, les mystérieux envoyés d'un monde inconnu, qui lui parlent et lui révèlent de merveilleux secrets... Et rien, dans la suite, ne pourra le persuader qu'il n'a été que le jouet d'une illusion.
La quête de vision de l'adolescence était une expérience spirituelle intense pour les cavaliers guerriers des plaines. Un esprit gardien enseignait au jeune homme son chant et sa danse de guerre; on lui indiquait quelles amulettes lui conféreraient la puissance. Nombre de symboles peints avec des pinceaux en os poreux sur les tipis et les boucliers tenaient leur origine de la vision qu'avait eu le propriétaire de ces objets. Les rêves sont aussi très importants puisqu'ils permettent de savoir si une chasse sera bonne ou non. Ils ont un rôle primordial dans la culture amérindienne.
En plus de prédire le résultat d'une chasse, ils indiquent comment soigner un malade ou l'attitude à adopter dans différentes situations.
Chaque année, on organise une fête dédiée aux songes ; elle permet de se laisser aller à toutes sortes d'excentricités pendant quinze jours. Les rêves ont une valeur prémonitoire et il essentiel de bien les interpréter. Si on ne parvient pas à les comprendre, on consulte le chaman, aussi appelé sorcier ou jongleur.
Le chamanisme est une religion basée sur le culte de la nature et sur la croyance aux esprits. Dans les tribus amérindiennes, le chaman est une personne très importante et il a beaucoup d’influence sur ses confrères autochtones. Les chamans sont les ponts entre le monde des esprits et le monde normal. La tradition veut que les chamans acquièrent leur pouvoir grâce à leurs visions et à leurs rêves. Ils sont des personnages très puissants. Dans tous les peuples primitifs, ils y a des individus qui ont des pouvoirs spéciaux. Le pouvoir de guérir les maladies, de prévoir l’avenir, d’établir le contact avec les esprits, interpréter les rêves, etc.
On devient chaman seulement lorsqu’on se retire pendant un mois entier dans une maison à part et que l’on jeûne et médite. On doit aussi se dépouiller de tous ses biens, s’abstenir des femmes et obéir parfaitement à ce que l’esprit lui suggère. L’une des responsabilités la plus importante du chaman est d’extirper un mauvais sort du corps d’un malade qui a été la proie d’un ennemi. Ce que l’on entend par l’ennemi c’est quelqu’un qui jette un sort à un homme, un peuple, un lieu, etc. Pour pouvoir communiquer avec les esprits, les chamans dansent, jeûnent, donnent des offrandes ou s’infligent des douleurs violentes volontairement. Certains rites de guérison sont très fatigants physiquement, alors que certains rites moins importants sont remplis de moment d’allégresse et d’action de grâce. Le chaman sert d'intermédiaire entre les hommes et les esprits. Il n'interprète pas seulement les rêves, il est aussi voyant et guérisseur. La plupart des Amérindiens savent utiliser les plantes médicinales, mais dans le cas d'une maladie grave ils recourent au chaman. Lui seul peut savoir pourquoi un mauvais génie s'est emparé du corps de quelqu'un. Le chaman ne pratique pas la chirurgie et condamne les saignées des Européens. Il a dans sa trousse une pierre de forme ovale, cinq petits bâtons de cèdre, divers sachets de plantes et un tambour dans lequel il recueille l'esprit du malade et conjure le mauvais génie. Dans certaine tribu, on euthanasie ceux dont le cas est désespéré.
Les chefs religieux, les chamans ou guérisseurs, utilisaient habituellement leurs pouvoirs pour le bien des autres, mais étaient parfois soupçonnés d'être sorcier. Dans plusieurs tribus algonquiennes, les chamans dirigeaient la cérémonie de la tente tremblante. Lors de cette cérémonie, le chaman implorait l'aide d'esprits d'animaux ou d'individus pour guérir les malades ou pour prophétiser.
Les Castors de la rivière de la Paix avaient des rêveurs ou des prophètes qui avaient fait l'expérience de la mort : ils s'étaient envolés vers un paradis au-delà des cieux. Grâce à des chants rapportés de ce voyage spirituel, ils avaient le pouvoir de guérir et ils animaient des danses religieuses. Ils chantaient sur le rythme d'un seul tambour.
Les Algonquiens sont religieux, mais leur Dieu n’est pas Jésus. Il s’appelle Manitou. Pour eux, les objets et les animaux ont un esprit et du pouvoir. Avant d’aller à la chasse à l’orignal, les chasseurs veulent entrer en contact avec l’esprit pour ne pas lui déplaire.
Les Amérindiens de l'Amérique du Nord sont très religieux ou, si l'on préfère cette expression, très superstitieux. Les amérindiens croient aussi en un Dieu créateur. Il s'appelle tantôt Manitou, Wankan Tanka, Tshemdo, selon les peuples. Ce Dieu possède souvent une panoplie de divinités secondaires ou d'esprits, qui l'aident dans son travail auprès des humains. Qu'on pense a Wesukichak chez les Algonquiens ou aux esprits maitres des animaux chez les Montagnais.
Ils croient en un dieu qu'ils appellent Cudouagny ; et ils disent qu'il leur parle souvent et leur dit le temps qu'il doit faire. Ils disent aussi que quand il se courrouce contre eux, il leur jette de la terre aux yeux. Ils croient aussi que quand ils trépassent, ils vont aux étoiles puis descendent sur l'horizon, comme les dites étoiles ; puis s'en vont dans de beaux champs verts pleins de beaux arbres, fleurs et fruits somptueux. Après qu'ils nous eurent donné ces choses à entendre, nous leur avons montré leur erreur et dit que leur Cudouagny est un mauvais esprit qui les abuse, et qu'il n'est qu'un seul Dieu, qui est au ciel, [...] et que nous devons croire en lui ; et qu'il faut être baptisé ou aller en enfer.
Les tribus indiennes des plaines avaient des croyances religieuses. On honorait les grands esprits Soleil, Oiseau, Tonnerre et Napiwa, le Vieil homme du crépuscule.
Les Sioux appelaient ces esprits wakan tanka, c'est-à-dire les plus grands des êtres sacrés.
L'idée religieuse s'allie, dans leur esprit, à toutes les circonstances et à tous les incidents de la vie : la naissance, la santé, la maladie, la mort, la fuite des dangers, l'acquisition du bien-être, de la richesse, de la bonne fortune, le jeu et le plaisir, le deuil et la douleur.
Lorsque le corbeau, libérateur de l’homme, s’empare de sa vie, les habitants de la tribu s’occupent de la sépulture. En ce temps, lorsque l’on enterre un corps, on l’enterre avec tous ses biens. La vérité des corps matériels demeure sous terre, mais l’âme de celle-ci traverse avec son être de l’autre côté. Autrefois, il existait une fête spirituelle: à tous les dix ans, pendant dix jours, les Hurons déterraient leurs morts et les déposaient dans une fosse commune afin de faciliter leur voyage vers le monde invisible. Cette fête s’appelait la fête des morts. Lorsque quelqu’un est tout près de mourir, on le pare de tout ce qu’il a de plus beau (armes, vêtements, etc.) Ensuite, on le pose sur un échafaud de sept ou huit pieds de haut ou bien, on le met en terre dans une fosse et ce durant un grand festin en son honneur.
Les danses amérindiennes qui accompagnent les fêtes Lorsqu'un proche décède, on dit qu'il poursuit sa vie dans l'au-delà. L'existence au pays des morts est sensiblement la même qu'ici-bas, on cultive, on cueille et on chasse à l'aide des objets avec lesquelles on a été inhumé. Les vivants, par leur générosité, assurent un bon passage au pays des âmes. Un manquement au rituel funéraire peut faire avorter le voyage ; l'esprit du défunt erre alors dans le village causant ruine et maladie.
Pour les Amérindiens, l'âme se dédouble pour se rattacher soit à la tête, soit aux os. L'âme cérébrale s'envole vers une région mythique tandis que l'autre demeure avec le corps. C'est pourquoi un grand soin est apporté aux dépouilles ; on les enveloppe dans une peau d'animal peinte, puis on les ensevelit dans un fosse commune. Le déplacement du village donne lieu à la fête des Morts. On exhume alors tous les corps, on enlève la peau et on transporte tous les ossements dans la fosse du nouveau village. C'est un moyen de maintenir l'union de la communauté dans l'au-delà.
À leur arrivée en Nouvelle-France, les Européens supposent que les " Sauvages " n'ont aucune religion. Ils ne voient pas comment la foi peut s'exprimer sans temple ni clergé. Il leur faut du temps pour comprendre que les Amérindiens ont bel et bien une vie spirituelle qui intervient dans presque toutes leurs activités quotidiennes et que chacun de leurs geste 'inscrit dans la logique d'un monde sacré.
Danses religieuses
Quoique les pratiques religieuses, ou mieux, superstitieuses s'allient à toutes les circonstances de la vie, comme il a été dit plus haut, il faut pourtant reconnaître que c'est surtout quand il s'agit de combattre la maladie et de lutter contre la mort qu'on y a recours avec le plus de persévérance et qu'on les accomplit avec le plus de ferveur et de conviction; et c'est sans doute pour cette raison qu'on a donné à tout l'ensemble le nom de danses ou rites de médecine
La danse du soleil
Parmi les nombreuses danses et fêtes superstitieuses en usage chez les Amérindiens des Prairies de l'Amérique du Nord, celle qui s'accomplit avec le plus de solennité et d'éclat est sans contredit cette fête qu'on appelle la danse ou fête du soleil. Elle a pris son origine, paraît-il, parmi les Dakota, qui sont une branche de la famille Sioux; et elle s'est établie chez plusieurs autres tribus de la même nation ainsi que parmi de nombreuses branches de la famille algonquine, en particulier chez les Cris, les Pieds-Noirs, les Piéganes et les Gens du Sang.
Chez les Cris, la fête prend le nom de Danse de la Soif, en raison du supplice de la soif auquel un certain nombre de patients se condamnent volontairement pendant plusieurs jours consécutifs.
Chez les Pieds-Noirs, les Piéganes et les Gens du Sang, elle s'appelle okan, mot vieilli dont la signification paraît peu précises, mais qui semble désigner une loge, la loge par excellence, c'est-à-dire la loge du soleil.
Avec la venue des missionnaires, beaucoup de croyances chrétiennes se sont greffées à celles des Amérindiens.
Les Montagnais, par exemple, se sont approprié la figure de Sainte-Anne en la confondant à leur déesse mère. Ils intègrent aussi la musique et les prières des jésuites à leurs chants incantatoires et mettent toute leur énergie non pas à comprendre les paroles, mais à les prononcer correctement. Pour eux, le résultat dépend uniquement de la formulation. Ne pas bien dire les mots entraîne un désastre.
La religion Américaniste prétend que les États Uniens sont le peuple crée et choisit par Dieu, mais en parallèle l'évènement le plus tragique de l'histoire, le génocide Amérindien, est un sujet très gênant pour les Américanistes. Ils prétendent qu'il n'a jamais eu lieu et que les Amérindiens sont morts de maladies Européennes et que l'épidémie a duré très longtemps. Le parallèle entre l'Américanisme et le génocide Amérindien est évident, si les États Uniens ont commis un génocide, cela veut dire qu'ils ont volé la terre d'autrui et qu'ils ne sont donc pas des Américains et de surcroit des criminels au regard de la Bible, d'où la nécessité de créer une nouvelle religion ou les criminels deviennent des élus de Dieu et ou les Amérindiens ont été emportés par la volonté de Dieu ou celle d'un virus.