30 Septembre 2024
Que l’on arrête :
- De vendre aux petits des armes et des bombes pour s’enrichir et les appauvrir.
- De protéger la race en chassant l’immigré.
- De renier l’homme.
- De vouloir être un gagnant, un battant.
- De faire semblant de ne pas voir le pauvre.
- De courir après la réussite en s’imposant et en croyant toujours avoir raison et en croyant voir clair, car on est soit disant en règle avec une loi et les commandements.
- De faire la leçon de respecter le sabbat avant celui de l’homme.
- De se prendre pour des lumière : avoir des idées et des jugements sur les autres.
- De ne pas rechercher la vérité, car on croit avoir trouvé.
- De défendre le pouvoir.
- D’être prétentieux.
- D’être confits en dévotions qui attirent les regards sinon l’admiration.
- De se fermer les yeux sur la pauvreté.
- De ne pas avoir besoin de Dieu, parce que l’on est nanti.
- De ne jamais le prier car on est pas malade.
- De ne pas se tourner vers lui parce que personne ne nous rejette.
- De ne pas lui faire confiance parce qu’adulte blasé.
- De ne pas l’accueillir à notre table, parce que l’on est pas pécheur.
- De créer l’exode sur les routes par les nombreuses guerres.
- De laisser des pauvres sans logement ou dans des taudis.
- De créer l’exil et de les persécuter.
- De ne pas respecter l’autre avec ses différences.
- D’entraver sa liberté, de rejeter la justice et l’ouverture au nouveau monde.
- De ne pas marcher à la suite de Dieu, de laisser l’esprit s’enfermer dans nos murs.
- De ne pas être un chercheur de paix, de justice, de liberté.
- De ne pas être en quête de Dieu et du bien être de chacun pour le bonheur de tous.
- D’entrainer à sa suite les pauvres, les exclus, les petits, les sans grades, les artisans de paix, les chercheurs, les coeurs purs à rester dans leur triste sort.
- De se contenter d’argent et de confort, d’avancement et d’honneurs.
- De ne pas ouvrir son coeur.
- D’empêcher les pauvres de donner un sens à leur vie.
- De ne pas dire ce que l’on pense.
- De ne pas faire ce que l’on dit.
- D’imposer des sacrifices aux pauvres que l’on ne s’impose pas à soi.
- De ne pas faire le moindre geste de désintéressement, pas d’acte d’amour.
- De pouvoir être les seuls à s’épanouir dans tous les domaines.
- De créer pour les pauvres, les exclus un désert d’épreuves et que l’on ne remet pas en question son instinct de puissance et son gout de richesses.
- D’avoir peur de se mouiller pour les exclus, de ne pas toucher les pauvres de la main, de ne pas vouloir aider en les sortant de leurs misères.
- De donner une aide de misère pour se donner bonne conscience.
- De rester écarter, en dehors, loin de l’agitation, de la dévaluation, du chômage, du sous développement, du brouillard où on laisse prisonniers les exclus.
- De ne pas mettre tous les hommes debout pour qu’ils marchent la tête haute libres.
- De faire des commerces douteux, des idéologies comme forteresse pour résister aux vents des idées nouvelles qui combattent l’exclusion sous toutes ses formes.
- De parler de la puissance de Dieu en imposant notre pouvoir.
- De chanter l’amour de Dieu et en faire une loi à notre profit.
- D’assassiner des gens qui veulent un nouveau monde.
- De ne pas voir en chaque homme un frère.
- De rester empêtrés dans des rapports de force, de pouvoir, d’assurance, de sécurité, avoir perdu toute notion de liberté pour les exclus, pour le succès, le profit dans des traditions qui ont fait leurs preuves : Un Dieu mort qu’on peut prier à l’aise car le Dieu vivant des pauvres dérange.
- De ne pas être accueillant pour tous.
- De ne pas écouter l’appel de Dieu qui crie à l’unité que l’on fasse une seule famille.
- De ne pas suivre ses commandements.
- De ne pas lutter contre la faim.
- De ne pas conscientisé.
- De ne pas vouloir comprendre et faire semblant.
- D’être des persécuteurs.
- De ne pas supporter la prise de parole, la lutte pour la justice, la contestation.
- De couper les sarments qui porteraient un fruit qui ne nous conviendrait pas.
- D’empêcher des pousses qu’elles ne se redressent que des plants relèvent la tête et nous disent se qu’elles pensent de tous ça de toute cette injustice.
- De ne pas s’aimer les uns les autres.
- De ne pas établir un monde, une communauté de frères dont l’amour est la première loi, au point de ne pouvoir supporter qu’un seul homme souffre de l’injustice, de misère, de faim.
- De ne pas élargir son regard et discerner les signes d’un amour qu’on ne peut enfermer dans des règles ou des institutions.
- D’avoir peur si la puissance d’hier n’est plus qu’un souvenir, mais tremblons dont si l’amour se perd.
- De ne pas vouloir aimer, d’être enfants de Dieu, de connaitre Dieu.
- De prier, de suivre les commandements pour être surs d’arriver.
- De regarder le ciel, de ne plus voir ceux qu’on croise, de marcher sur leurs pieds.
- De rêver de paradis, de ne pas marcher les yeux rivés sur ce qui se passe vraiment, de voir les obstacles, de courber l’échine, de rétrécir l’horizon des pauvres, de ne pas voir plus loin que le bout de son nez.
- D’empêcher que les ténèbres de misère de cette terre ne s’illuminent, les ténèbres où vivent trop de gens oubliés ou exclus.
- D’être tentés de s’évader, de ne rêver qu’au ciel et d’oublier la terre, sa grandeur, ses problèmes, ses échecs, son progrès.
- D’utiliser le ciel à notre profit, notre foi, notre religion pour imposer nos vues, nos idées, notre morale dans nos institutions, dans la société.
- D’empêcher les pauvres d’être pleinement hommes, sur pieds d’égalité.
- D’être tenter à la diplomatie, à la compromission, plutôt qu’à la compassion.
- De ne pas oser dire homme face au monde qui dit argent et profit à tout prix.
- De ne pas oser dire service et liberté face au monde qui dit autorité et soumission.
- De ne pas oser dire entraide et fraternité, justice et paix face au monde qui dit guerre, vengeance, concurrence.
- De ne pas vouloir s’engager dans le partage équitable des richesses de ce mode et cela pour tous.
- Que l’on ne reste pas dans la facilité, la sécurité sans rien faire pour les pauvres.