27 Septembre 2024
Au cours du Dévonien, le climat terrestre se réchauffa, donnant lieu à de longues périodes de sécheresse. Lacs et rivières se rétrécirent et s’appauvrirent en oxygène. Pour survivre, les poissons qui les peuplaient durent s’adapter.
Certains poissons du groupe à nageoires lobées possédaient à la fois des poumons et des branchies. Ils pouvaient donc respirer l’oxygène de l’air lorsque l’eau n’en contenait plus assez. Peut-être utilisèrent-ils leurs nageoires puissantes et musclées pour hisser la tête hors de l’eau ?
Selon les scientifiques, les nageoires musclées de ces poissons se sont progressivement transformées en quatre pattes. En effet, les os de leurs nageoires sont très similaires à ceux des pattes des animaux terrestres.
Acanthostega fut l’un des premiers animaux à pattes. Avec ses branchies pour respirer dans l’eau, il ne pouvait sans doute pas survivre très longtemps à l’air libre. Ses pattes courtes lui permettaient néanmoins de se déplacer dans l’eau, même lorsqu’elle était trop peu profonde pour permettre la nage.
Autrefois, on croyait que si les poissons avaient développé des pattes, c’était pour se déplacer d’une mare à l’autre en cas d’assèchement. Aujourd’hui, les scientifiques s’accordent à penser que l’évolution des pattes et des poumons a plutôt permis aux poissons de survivre dans des eaux peu profondes, et non de marcher sur la terre ferme.
Il y a environ 375 millions d’années apparut un animal appelé Ichthyostega. Bien que principalement aquatique, il pouvait respirer dans l’air et ramper sur terre. Pour pondre, il retournait probablement dans l’eau. Les animaux qui vivent sur terre mais pondent leurs œufs dans l’eau sont les amphibiens.
Il possédait une squelette robuste capable de porter son corps.
Les animaux uniquement aquatiques n’ont pas besoin d’un tel squelette, car l’eau soutient le corps, mais sans squelette résistant, le corps des animaux terrestres s’effondrerait sur lui-même et écraserait les parties internes molles