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20 février Sainte Aimée d’Assise

L’amour des pauvres

(1200-1252) Nièce de Sainte Claire

Nièce de Claire d'Assise, de la grande famille des Offreduccio, Aimée était une jeune fille mondaine et frivole aux dires de ses contemporains.

La nièce de sainte Claire menait une vie frivole avant qu’une visite à sa tante ne la transforme complètement.

Un jour qu'elle allait visiter sa tante Claire (qui a suivi saint François) au couvent de Saint Damien, elle prit la décision de devenir religieuse à son tour. Elle entre chez les Clarisses en 1213.

Elle vécut dès lors dans la plus complète austérité. Elle en tombe malade et Claire la délivre, d'un signe de croix, d'une toux persistante qui a duré 13 mois. Elle mourut d'hydropisie.

Son corps est transféré au couvent de Sainte-Claire d'Assise dans la chapelle Saint-Georges.

Au 17e siècle, on réunit les reliques d'Aimée d'Assise avec celles de la bienheureuse Benoîte et Agnès (sœur de Claire)

Il ne faut jamais négliger le rôle des grands-parents et des parents proches dans notre vie. La vie de sainte Amata ou Aimée en est un brillant exemple. Voilà une jeune fille très belle mais d’une prétention effroyable. Il faut dire qu’au début du XIIIe siècle, à Assise, personne ne lui résiste et que tout tourne à son avantage : fortune à disposition, toilettes à volonté, soirées mondaines à profusion. Quels jeunes gens y resteraient insensibles ? Pourtant, si on écoutait les ragots de ce petit monde, sorti du palais des Corano… Ils méprisent souverainement cette pimbêche qui les regarde du haut de sa vanité.

Et un jour, Aimée décide de rendre visite à sa tante Claire qui a suivi saint François dans la pauvreté la plus totale. Aimée est impressionnée par cette femme dépouillée et souriante qui lui parle avec tant de bonté. Touchée, elle comprend l’inutilité de sa vie frivole. Quelque temps après, elle rejoint les pauvres clarisses d’Assise et voudra en faire encore plus qu’elles toutes. Elle en tombe malade. Claire la délivre, en un signe de croix, d’une toux persistante qui a duré treize mois. Elle meurt en 1254. L’année précédente, elle était auprès de sa tante mourante qui lui dit : « Ma fille, vois-tu comme moi le roi de gloire ? »

Aimée vient du participe passé du verbe latin amare, « aimer ».
Mais sait-on que l’on est dubitatif sur l’origine de ce verbe si important pour nous : amare, « aimer » ? Il n’a aucune équivalence dans les autres langues. Sauf peut-être le vocabulaire religieux des Étrusques. Ainsi les vestales portaient-elles le nom rituel d’« Amata » d’origine étrusque ?

D’autres étymologistes pensent qu’amare est tiré du langage des bébés qui, de tous temps, disent « am…am…am… » pour traduire appétit, désir ou affection. Un lien que l’on peut établir aussi avec le mamma qui donne « maman » et « mamelle », relatif au cri de l’enfant qui désire téter ou du bruit qu’il fait en tétant !

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