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Le mardi gras

Le mardi gras est associée à la date de Pâques, donc une date mobile car il répond lui aussi au calendrier grégorien (calendrier suivant le mouvement du soleil et les saisons).

De culture chrétienne le carnaval débute à l'Épiphanie (le 6 janvier), date qui marque la fin des fêtes de Noël et s'arrête le mardi gras, veille du début de la période de carême. Or, durant les quarante jours de Carême, aucune fête ne doit théoriquement avoir lieu, et les gens doivent s'abstenir de manger des aliments riches, tels que la viande, les produits laitiers, les graisses et le sucre. En référence aux quarante jours que Jésus passa dans le désert, les croyants chrétiens doivent observer cette discipline.

Mais les jours précédant ce Carême, tous les aliments et boissons riches en graisse, en sucre ou aux œufs peuvent être consommer. La tradition de cette consommation importante d'aliments durant cette période est censée être à l'origine du carnaval et des fêtes qui l’accompagnent.

La tradition chrétienne a intégré à son calendrier, comme souvent, les rituels antiques préexistants comme  les fêtes dionysiaques en Grèce et les lupercales des romains. Ces festivités issues de traditions archaïques étaient étroitement liées aux cycles saisonniers et agricoles. Il s’agissait de favoriser le sort pour les cultures et les troupeaux en fêtant l’année qui démarre et en tuant et se moquant des mauvais moments passés l’année écoulée. Pour ce faire, la population se grimait pour évacuer ces instants noirs de leurs vies et faire peur aux mauvais sorts. Le carnaval incarnait une sorte de rituel de régénération qui consistait à « tuer la vieille année » et repartir de des bases saines. D’ailleurs de nos jours, à la fin des carnavals, il est coutume de bruler le « Roi Carnaval », une symbolique qui permet de renoncer au passé et de laisser le monde reprendre sa place ou renaître de ses cendres.

Au fil des siècles, ces coutumes ont perduré et certains carnavals profitent d'une très grande popularité.
Zoom sur le carnaval, passé et présent

Commençons par le mot Carnaval : il dérive du latin médiéval carne levare, signifiant « enlever, retirer la viande ». Mardi-gras représente, pour sa part, le dernier jour de fêtes avant le carême.

Des siècles durant, lors de ces journées de carnaval, nos villes se transformaient en lieux de fête. Traditionnellement, les enfants faisaient une parade dans les villes et villages et demandaient aux voisins des œufs, du sucre, de la farine pour confectionner des gâteaux ou des crêpes qui étaient mangées en fin de journée.

Durant ce laps de temps, la population était autorisée à danser, chanter, et s'amuser dans les rues. Porter un déguisement représentait un exutoire au quotidien et une solution pour cacher leur vrai visage, ainsi, peu importaient leurs faits et gestes, personne ne les reconnaissait.

Le carnaval s’est vite répandu en Europe et en Amérique, mais il est également devenu une économie à part entière. Artistes et artisans créent tout au long de l’année, des chars, des géants, des grosses têtes et présentent des danses et spectacles.

Les « carnavaliers » les plus célèbres de France sont établis à Nice où le métier se transmet depuis 1870. Le carnaval de Venise et en général ceux des pays méridionaux sont les plus célèbres et les plus brillants.

Vous pouvez  fabriquer des déguisements pour les enfants à partir d’objets de récupération comme des rouleaux de papiers toilettes, du carton ou des bouteilles plastiques.

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