10 Mars 2025
« Or, poursuit rabbi Siméon, nous sur la terre, nous ne connaissons de Dieu, de l’Architecte de tous les mondes, que cette image empreinte sur le voile qui nous cache la splendeur. Cette image est la nôtre et il veut que pour nous elle soit la sienne.
De ce fait, nous le connaissons sans le connaître. Il nous apparaît (quant il nous apparaît) comme étant une forme sans contour. Nous disons symboliquement qu’il est un vieillard qui n’a pas d’âge. Il est assis sur un trône merveilleux. De ce trône s’échappent éternellement des millions d’étincelles et il leur dit de devenir des mondes.
« Sa chevelure rayonne et laisse tomber d’elle des étoiles. Les Univers gravitent autour de sa tête. Les soleils viennent baigner dans sa lumière sans fin. »
Dieu est un « vieillard sans âge » et sa parole recueillie dans la tradition primordiale n’a pas d’âge non plus. On a beau remonter le cours de l’histoire, elle vient de plus loin encore.
Dieu dit aux étincelles de devenir des mondes.
La Kabbale savait déjà , comme le savait d’ailleurs l’astrologie des mages babyloniens, que l’univers est composé d’une infinité de galaxies qui explosent, surgissent, se refroidissent ensuite pour mourir et cela pendant une durée de temps qui avoisine les milliards d’années. Ces univers sont comme des étincelles au regard de la flamme céleste qui se montra à Moïse sous la forme d’un buisson ardent.