19 Avril 2025
Pour les catholiques c'est un jour de silence, d'attente et de recueillement.
Ils méditent sur les souffrances de Jésus Christ, sa mort et son ensevelissement,
"la descente du Christ aux enfers" L'apôtre Pierre avait dit que le Christ a été dans l'Hadès
Les enfers désignent, le séjour des morts chez les juifs dans cette expression.
Le shéol, le séjour des morts tel que les juifs de l'époque le comprenaient : Un lieu «en dessous de la terre», où les morts seraient comme en attente perpétuelle dans une non- vie, privés de la vision de Dieu.
Par sa crucifixion, Jésus «passe par la mort» avant que Dieu ne le ressuscite et donc «descend aux enfers», comme le dit le Credo. Une réalité du Fils de Dieu fait homme, qui s'exprime dans toutes les dimensions de l'existence humaine, jusqu'à éprouver la mort. Dieu ne nous laisse jamais seul
Lorsque la foi chrétienne affirme ainsi que Jésus est «descendu aux enfers», c'est pour faire comprendre que Jésus peut rejoindre tout homme, quelles que soient sa souffrance, sa solitude, sa condition.
Les enfers sont cette cruelle expérience que plus rien ne peut nous atteindre.
La vie et la mort de Jésus font que lui-même est passé par ce vide, cette absence totale de relation, jusqu'à ce que Dieu le ressuscite. Ainsi le Christ, premier-né d'entre les morts, nous rappelle que Dieu ne nous laisse jamais seul.
Plus encore : puisqu'il s'est relevé des morts, Jésus ouvre, par son passage, à chacun un chemin, et libère les hommes de l'enfermement de la mort.
Enfin, par la «descente aux enfers» de Jésus, on considère traditionnellement que le Fils de Dieu entraîne à sa suite dans la résurrection toutes les générations mortelles, y compris les justes qui ont vécu avant sa venue sur terre.
C'est ainsi que les icônes par exemple, le montrent fréquemment relevant l'ensemble des morts depuis Adam.
Ce qui n'épuise pas la question de l'existence de «l'enfer», au singulier.